Un poème en connexion avec la nature, né un après-midi d’automne lors d’une randonnée en solitaire dans le Chablais vaudois dans les Alpes suisse. Il a été finalisé le soir même dans le calme de la nuit et la chaleur du feu dans le poêle.
Empreinte
Chaque animal trace son chemin
Fuir, manger, s’abriter, jouer, se reposer
Destins solitaires qui parfois s’entremêlent
Sous les aléas de la prospérité ou de la fatalité
Pas après pas, patte après patte
Explorant la montagne
Vivant
Imprimant à la neige le poids de la vie
Trace éphémère dans le cycle du temps
Marque d’un instant passé
En chemin vers un avenir insondable
La mémoire d’un passage
L’une après l’autre, l’autre après l’une
Des routes qui se croisent
Sur un territoire en partage
Dans des heures en décalages
Furtives rencontres fictives
Entre bêtes anonymes
Des étrangers
Partageant un même souvenir divergeant
Vendredi 29 novembre 2024
Roc d’Orsay, Vaud, Suisse
Ce poème a germé et grandi au fil de mes pas marchant dans la montagne avant de pouvoir murir bien au chaud dans mon chez moi. Les graines sont maintenant semées dans les esprits curieux qui s’en sont nourri.
Ces vers sont nés de l’observation d’animaux que je ne pouvais pas voir et d’une réflexion sur la vie qui peuplent les montagnes. Un miroir très intéressant des destinées humaines. Et un écho sur la relativité du temps et de l’espace. Une simple trace dans la neige est un univers en soi.
Être en connexion avec la nature qui m’entoure et me traverse me plonge dans un état de réceptivité, une sorte de méditation en mouvement qui permet à l’inspiration d’éclore d’elle-même.
En quête d’une connexion avec la nature qui vous entoure et vous habite ?
En chemin vers une connexion toujours plus profonde avec la vivant ?