Deuxième partie d’un recueil de citations sur la nature et sur notre rapport à elle. Elles sont principalement issues de mes lectures et à chaque fois accompagnées de pensées et réflexions personnelles.
J’en publie une par semaine sur ma page Facebook et Instagram.
Les citations viennent parfois appuyer juste au bon endroit dans notre esprit pour nous aider à mieux comprendre certaines choses ou à les ancrés. J’aime aussi la poésie qui s’en dégage souvent.
Le silence et la solitude, deux essentiels pour se connecter en profondeur avec la nature. Laisser les tergiversations mentales s’apaiser pour se permettre de ressentir les liens fondamentaux qui nous unissent au vivant, aux éléments, à la Terre.
Faire partie de l’écosystème c’est aussi passer du temps dans la nature, avec la nature. Aller régulièrement à la rencontre du vivant autour des chez soi, se familiariser de plus en plus intimement avec son environnement.
On découvre toujours de nouvelles choses en allant se promener, même à quelques pas de chez soi, même en ville. La nature est toujours en mouvement, en fonction de la météo et des saisons, et elle évolue au fil des années.
Nous ne sommes nous-même pas toujours les mêmes. Dépendant de notre humeur, du temps qu’on y passe, de ce qu’on va y faire, des chemins que l’on emprunte ou quand on sorte des sentiers battus. Différents éléments se révèlent à nous en fonction de notre état d’esprit et de où se pose notre regard.
Il y a des lieux dans la nature où je vais régulièrement et où je me sens véritablement chez moi, accueilli, comme à la maison.
Et vous, vous avez des endroits comme ça, avec lesquels vous avez noué une relation particulière ?
En vivant une relation harmonieuse avec les écosystèmes qui nous entourent et dont nous faisons partie, nous sommes une douce, joyeuse et respectueuse mélodie pour la nature.
Nous captons la nature par nos sens et elle aussi nous ressens. Pas de la même manière mais elle est aussi réceptive à notre présence. Lorsque l’on aime la nature et qu’on en prend soin elle nous le rend. Lorsque qu’on agit à l’encontre du vivant, la nature nous le fait aussi sentir, parfois très subtilement, parfois plus brutalement.
Soyons comme un chant pour la nature et écoutons sa musique.
Il est important de garder en mémoire que nous faisons partie de la nature, nous sommes une espèce parmi d’autres dans la biosphère. Un membre parmi d’autres dans la grande famille du vivant, tant en tant qu’espèce qu’en tant qu’individu. Prenons soin de cette grande famille et elle prendra soin de nous.
Marcher. Seul-e. Dans la nature. Avec la nature. Devenir perméable. Faire intimement partie de ce paysage qui nous entoure. Sentir cette reliance sur sa peau, dans ses muscles, dans son esprit. Marcher sur les chemins pour marcher sur son chemin.
La marche, en particulier seul et dans une nature sauvage, offre des moments de profondes méditations.
C’est quand la prochaine fois que tu t’offres un moment comme ça ?
Vive le progrès. Vive la croissance. Mais pas n’importe laquelle. La croissance de la biodiversité, la croissance du respect du vivant, la croissance de l’équité entre les humaine. La croissance de la prise de conscience de notre juste place dans les paysages.
La nature est notre environnement premier, nous venons d’elle, nous faisons partie d’elle. Elle accueille toutes celles et ceux qui ont besoin d’elle, qui la cherche, qui veulent à rencontrer. Les paysages sauvages sont de puissants lieux de recueillement et de ressourcement. La nature est le lieu premier et la source de toutes les spiritualités primordiales. Elle ouvre les portes d’une spiritualité concrète, ancré dans le monde, nourrissante et vivante. La nature est un trésor, merveilleusement simple et infiniment complexe.
La peur est un réflexe innée mais bien souvent, plus que de nous protéger d’un danger, elle nous empêche de découvrir de nouvelles choses, elle nous restreint. Dans le contexte dans lequel nous évoluons aujourd’hui elle n’est plus, dans bien des cas, un mécanisme de défense utile et efficace.
La nature peut être source de nombreuses peurs ou appréhensions, en particulier en raison des histoires qu’on a pu nous raconter (contes, films, faits divers…) ou qu’on peut se raconter. Mais concrètement, en tout cas en Suisse dans notre contexte actuel, pour autant qu’on ne se mette pas en danger inconsidéré nous sommes plus en sécurité au cœur de la forêt que dans beaucoup d’autres endroits.
Prenons soin de la nature qui pourvoit à tous nos besoins : oxygène, eau, nourriture, matériaux de construction, plantes et molécules médicinales, matériaux textiles, joie, émerveillement, sens…
Rien de la vie d’un être humain n’est possible sans le concours de la nature.
En polluant et détruisant notre environnement, nous faisons disparaître notre avenir, et nous rendons notre présent toujours plus vide.
Prenons soin de nos foyers : notre famille, nos relations, notre village, notre pays, la planète Terre.
Les Enfants de la Terre de Jean M. Auel est une magnifique saga qui retrace l’histoire d’une enfant puis d’une femme à la préhistoire. Largement étayée par des recherche archéologiques et anthropologiques, cette histoire donne un aperçu très détaillé de ce qu’a pu être la vie au temps où l’humanité vivait en contact étroit et permanent avec la nature et tout ce que cela implique. Une lecture qui m’a bouleversée. Je recommande.
Au-delà de l’intérêt vital pour notre survie de protéger la nature, ce qui est quelque peu intéressé et anthropocentré, prenons soin d’elle simplement pour ce qu’elle est. Pour la joie que procure l’action de prendre soin de ce qu’on aime. Le sens que cela donne à l’existence. C’est donnant-donnant, gagnant-gagnant.
C’est tellement nourrissant, enrichissant, beau, plaisant de prendre soin de la nature. N’est-ce pas une des plus belles choses à faire ? Et il y a tellement de manières de le faire !
Et toi comment protèges-tu et prends-tu soin de la nature ?
La forêt n’est-elle pas un lieu où on se sent naturellement bien ? Comme si on pouvait y respirer à plein poumons le calme et la sérénité. Cela s’explique autant par des raisons biologiques que par la poésie qui se dégage de ces environnements riches et vivants.
C’est quand la dernière fois que tes pieds ont marché dans une forêt ?
Savoir recevoir, savoir donner, savoir partager.
Avec la nature et avec nos semblables, avec nous-même aussi.
Dans la grande toile du vivant tout est interdépendant. En prenant soin de la nature et des autres, nous prenons soin de nous. En aimant la nature et les autres, nous recevons leur amour en retour. Et même quand ce n’est en apparence pas le cas, l’amour reste toujours bien plus fertile que la haine.
Avez-vous profondément conscience que vous faites partie de la nature ? Que vous êtes un être vivant parmi tant d’autres, une forme d’expression de la vie dans la grande toile du vivant ?
Pour qui sait regarder et écouter, la nature est un miroir. Elle nous renvoie les reflets de nos actions et nos états d’âme. Elle nous met face aux conséquences de nos actes, et nous éclaire sur ce qui se passe à l’intérieur de nous-même.
Nous sommes également des miroirs pour la nature, lui permettant de se contempler et de faire l’expérience d’elle-même à travers nos sens et notre conscience.
Nous sommes fait de nature, nous faisons partie d’elle comme elle fait partie de nous.
Ces citations vous parlent ?
Vous souhaitez approfondir et vivre concrètement ce qu’elles transmettent ?